Retour courses 2012

Présentation Raid

Le CR

L'équipement



Le CR de la course


Gruchet Le Valasse... vous ne connaissez pas ?

Ok je ne vous refais pas le coup de la présentation puisque vous avez du déjà lire les CR de nos deux précédentes participation au GTO (Gruchet Trail Orientation) en 2009 et 2010.

En 2010 la guerre avait fait rage entre les djeuns (Raoul, Paul et Antoine) et les vieux (Monsieur Fernand, Maître Folace et Jean)... Pour finir sur un surprenant ex aequo.

Aussi, après une absence en 2011 pour cause de planning trop chargé, on se doutait bien que l'édition 2012 aurait un petit goût de revenche. Mais comme rien n'est jamais écrit, il y a finalement eu quelques chamboulements

A commencer par Monsieur Fernand, notre capitaine historique, parti accompagner des enfants dans les îles lointaines avec les Dunes d'Espoirs... Comment lui en vouloir de cette défection ?



Mais il n'est pas le seul à se faire porter pâle. Antoine et Paul Volfoni, vont tous les deux jouer les "p'tits bras" nous sortant des excuses pas très claires (mais bon ils ne sont pas très clairs de toutes façons) pour ne pas avoir a venir se prendre une dérouillée devant tout le monde.

Reste notre bon Maître Folace qui fut partant jusqu'au moment où, quelques jours avant la course, son organisme vieillissant lui fit comprendre qu'il serait mieux qu'il reste au chaud à la maison avec une verveine plutot que d'aller courir la campagne normande pour descendre la gnôle de "Jo".

Bref il nous fallu alors reprendre l'organisation de l'équipe.



Seul d'jeuns à ne pas avoir laché le morceau, Raoul décide revenir. En 2009 il avait appris à ses dépends qu'on ne devait pas manger de cerises marinées au Whisky juste avant une course, et l'année suivante, il avait du s'incliner avec l'équipe des d'jeuns devant l'écrasante supériorité des vieux (si, si, c'est comme ça que nous l'avons vécu...)

L'édition 2011 va voir débouler un petit nouveau en la personne de Théo, porte flingue patenté, et qui va se forger une sacré réputation de tueur de balises.

De mon côté, je n'ai pas envisagé que Jean soit absent. Cette année la course rentre presque dans les objectifs que je me suis fixés (manger des balises, mais pas faire d'ultra...), et justement ici, il va y avoir de quoi manger.

Maintenant que les personnages sont présentés, revenons un peu à la course. Après une édition 2011 visiblement un peu rallongée (env 65km), cette année les organisateurs ont décidé de revenir à une distance plus raisonnable (env 45km), et franchement je pense que c'est une excellente idée. Il y a une tendance à la surenchère actuellement sur ce type de course, mais au détriment de pas mal d'équipes pas toujours prêtes a allonger sans cesse leurs temps de course. D'ailleurs cela va se faire sentir car du coup, malgré cette baisse du kilométrage, beaucoup d'équipes échaudées par l'édition 2011 vont s'inscrire sur "l'abordable" au lieu de "la grande".

D'autre part on va également constater une évolution que personnellement je trouve très positive, à savoir une augmentation du nombre de balises et une grande variété dans les types de spéciales proposées. Pas moins de 85 balises et 5 spéciales différentes sont au programme du jour (enfin de la nuit). Cool !

Du coup, je pense que beaucoup d'équipes sur l'abordables vont regretter de ne pas être venues jouer sur la grande...

Samedi 7 avril - 18h00

Après être passé chercher Raoul, on retrouve Theo directement sur place. On fait rapidement connaissance puis on va règler les formalités administratives habituelles.

On va trainer un peu dehors pour aller voir la remise des prix des courses enfants de l'après midi et on tombe sur le parrain de l'épreuve qui n'est autre que Sebastien Chaigneau. C'est probablement le meilleur coureur de trail français en ce moment, ce qui ne l'empêche pas d'être accessible et prêt à répondre à toutes les sollicitations des uns et des autres. Sympa quoi !

Je me risque bien à lui proposer de venir jouer avec nous cette nuit, proposition qu'il décline en raison d'une "coursette" en corse la semaine prochaine... Imaginez qu'il ait dit "Oui d'accord..." On est passé à 2 doigts de faire équipe avec lui (toute la différence entre un oui et un non quoi !). Allez on ne lui en veut pas en fait, vu notre allure il aurait été capable d'attraper froid...

Ensuite direction la pasta partie habituelle. Crudités, poulet, pâtes, gâteaux, jus de pomme (pas fermenté) histoire de faire le plein, puis il est l'heure d'aller dans le hall d'accueil pour se mettre en tenue



Côté tenue j'ai hésité jusqu'au dernier moment en raison d'une météo incertaine. Si côté températures on savait à quoi s'en tenir (entre 8 et 0°), c'est la présence ou non de la pluie qui pouvait tout faire changer. Visiblement elle ne sera pas présente pour le départ, mais je prévois d'emporter ce qu'il faut au cas où elle nous arriverait dessus pendant la nuit.

Vous pouvez consulter ma fiche équipement qui présente le détail de ma tenue mais également le contenu du sac.



Progressivement le hall se remplit. Il y a 3 courses ce soir. La "grande" sur laquelle nous sommes en présence d'une petite quinzaine d'équipes, "l'abordable" et la "découverte" ce qui permet réellement à chacun, débutant ou expérimenté, de venir se frotter à l'orientation de nuit.

Samedi 7 avril - 20h15



Rapide briefing d'avant course, rappel des consignes de sécurité et de quelques particularités sur la course, mais rien de vraiment structurant. On nous confirme juste le format de la grande à savoir 85 balises et 5 spéciales... Génial !

Samedi 7 avril - 20h35



A peine 5 mn de retard pour préparer le départ. Les capitaines d'équipes vont s'aligner pour la remise des cartes et des livres de route. Bon Raoul essaye bien de prendre de l'avance en zieutant un peu la carte avant les autres, mais vu notre absence de connaissance de la région, ça risque fort de ne pas nous servir beaucoup.

Top départ, les capitaines prennent les cartes et on va se lancer dans un report de folie.

Tout d'abord on commence par découvrir le premier road book. Et sur le GTO, voici à quoi ça ressemble
- La page 1 du premier Road Book
- La page 2 du premier Road Book

On remarque tout de suite que les pénalités seront lourdes. 1h par balise manquante et 30mn sur les spéciales. Ca me va bien, j'adore jouer et de toutes façons on a pas prévu de faire d'impasse.

Ensuite on va a voir le droit à une CO urbaine dans Bolbec. Ca aussi c'est plutot cool.

Ensuite la carte principale sera de la carte IGN ramenée au 1/15.000 au lieu du 1/25.000 habituel. C'est à dire qu'il n'y aura pas plus de détails en dehors de ceux ajoutés par les organisateurs, mais surtout, je n'aurai peut-être pas besoin de mettre de lunettes pour la lire.

Sur le GTO, les reports de balises se fait en azimut-distance, c'est à dire que depuis un point de départ identifié, on doit trouver la bonne position de la balise suivante, et c'est cette balise qui sert pour reporter encore la suivante, et ainsi de suite.

Du coup si une balise est mal placée, c'est vite la galère car ça décale tout le reste. Il faut dont faire un report précis.



Raoul et Théo me lisent les définitions pendant que je reporte les balises. On a la chance de ne pas être trop mauvais à ce type d'exercice, et grâce au raporteur magique, il nous faut moins de 20mn pour tout reporter.

Le temps d'enfiler blouson et sac à dos, et on se dirige vers la sortie du hall, non sans s'arrêter au passage faire une petite photo (pendant qu'on est encore présentables)



Et voilà. 20h55 on sort du hall pour se lancer à la chasse des premières balises



Pour suivre cette partie de course, vous pouvez regarder la première carte avec notre tracé

CP1 sous le pont. Rien de particulier, c'est pour nous amener vers la traversée de la départementale.

On passe la départementale, et là, alors que plusieurs équipes montent directement vers la balise 4, nous on préfère aller chercher tout de suite CP2 et CP3. On suit donc la ligne de chemin de fer, puis on prends le sentier qui monte directement vers CP3. Une fois en haut comme CP3 est juste à côté on va le chercher puis on va chercher CP2. Là on a un peu de mal à trouver les sentiers indiqués sur la carte. Dans le doute on décide de couper plein bois ce qui nous permet finalement de retrouver le sentier un peu plus loin. Je crois que c'est ici que le mode "flair de balises" de Theo s'est mis en route. On trouve CP2 et on repart

Le fait d'avoir pris CP3 au passage nous permet d'aller sur CP4 en contournant par une route ce qui est beaucoup plus facile. CP4 est au niveau d'une mare. Facile.



Un long chemin nous amène sur CP5 puis j'ai un peu de mal à me caler pour aller sur CP6 car il y a plusieurs chemins qui pertent de CP5. On descend sur un d'entre eux jusqu'à la route et là, je pensais être à l'intersection plus au sud sur la route. Du coup on commence à prendre la route vers le nord et rapidement ça ne colle plus. Ok demi tour, on était au bon endroit... De là on prend la route qui monte vers CP6, on pousse un peu trop loin pour entrer dans le bois et il faut qu'on se recale pour finalement trouver le rentrant et la balise. Pas bien méchant comme erreur (2 ou 3mn de perdues max) mais ça veut dire qu'il ne faudra pas se déconcentrer.

Le CP7 est obtenu facilement en suivant un chemin et en coupant par une lisère. De là on se fait une descente "sauvage" pour rejoindre le fond du vallon mais il n'y a pas les chemins pour remonter sur CP8. Pas grave, tant qu'à être dans le sauvage, on continue et on monte droit dans la pente, ce qui va nous amener pratiquement sur la zone du CP

Redescente directe pour revenir dans le fond du vallon puis un chemin nous mène vers CP9 qu'on va chercher grace à un azimut depuis le chemin, puis on continue jusqu'à la zone de départ de la memory.

La Spéciale Memory

Là on nous présente une carte à grande échelle avec des sentiers ajoutés et réputés fiables. Sur la carte au 1/15.000 la zone a été "effacée" la rendant inutilisable. Comme il y a 6 balises à mémoriser, on en prend 2 chacun. Théo la 10 et la 11, moi la 12 et la 13, et Raoul la 14 et la 15. A 30mn de pénalité par balise loupée, on a intérêt à essayer d'assurer.



Vu le contexte, il est plus facile de suivre notre progresion sur la trace GPS enregistrée par Theo



C'est parti. On a noté que CP10 est sur un chemin qui part droit dans la pente à partir de l'angle fait par la route. On s'y rend et on monte devant nous. Mais impossible de trouver la balise. On grenouille un peu, on en arrive même à jardiner, puis Theo et Raoul descendent se recaler en bordure de la route. Finalement ils se rendent compte qu'on était pas au bon endroit. Ils trouvent un autre chemin qui monte un peu plus loin et là, comme par miracle, on trouve la balise. Et d'une de faite !

Pour CP11 on a retenu qu'il faut monter puis prendre à gauche. Maintenant qu'on est calé, ça se passe bien. Pareil pour CP12 qui nous fait monter mais pour laquelle on se cale par rapport au chemin qui fait une boucle reconnaissable.

Retour en arrière pour CP13 qu'on trouve bien au niveau du poteau EDF, puis c'est Raoul qui nous permet d'aller pointer CP14 et CP15, mais sur ces deux là j'ai du un poil décrocher et me contenter de les suivre car je ne me souviens plus du chemin précis que nous avons pris.

Au final il reste un point important... On a les 6 balises (ce qui n'était pas gagné vur notre difficulté à se caler au départ) et surtout on a enfilé assez facilement les postes après CP10.

On sort de la memory, puis on va chercher CP16 dans la grotte. Après avoir un tout petit peu cherché pour trouver l'entrée, on laisse Theo aller la pointer, mais ça dure un long moment. Et pour cause, elle n'est pas à l'entrée de la grotte mais assez loin dedans.

Par contre CP17 va nous poser un petit problème. On a bien noté la définition "Rentrant Carrière" et d'après mon report il y a effectivement sur la carte une zone en forme de carré qui ressemble bien à une carrière marqué par la flèche rouge sur le zoom. Donc pas de doutes et on file directement sur la zone.

On arrive sur place et on trouve un passage dans un petit bois qui donne accès à cette carrière et qui permet du même coup de contourner l'habitation juste devant. La forme du terrain pourrait bien etre une ancienne carrière, et pendant qu'avec Raoul on scrute depuis la partie haute, Theo ratisse la partie basse. On se fait l'aller retour, mais on ne trouve absolument rien. On décide de faire demi tour et de ressortir de là, sauf qu'on y a laissé pratiquement toute l'avance prise sur la memory.

On est presque décidés a repartir sans le poste mais on est quand même surpris de n'avoir croisé personne d'autre cherchant le poste. On fait marche arrière pour aller chercher la route qui va nous faire aller sur CP18 quand sur notre gauche on découvre... une carrière! Et m...., on est passés devant tout à l'heure sans la voir, et en regardant de plus près la carte elle a effectivement été tracée (flèche bleue) mais pas super visible. Tant pis pour nous, mais au final ce qui compte c'est qu'on puisse la poinçonner quand même.



L'accès à CP18 nous fait remonter sur le plateau par un chemin. Pour CP19, plutot que de l'attaquer par le bas, on préfère rester sur le plateau puis arrivé au niveau de la balise c'est Theo qui va se faire une jolie descente-remontée dans un abrupt de terre raide de chez raide. On a eu le nez fin en la prenant de ce côté là.

CP20 et CP21 sont fait par des grands chemins, puis pour CP22 on reste sur un chemin en forêt jusqu'à un coude nettement marqué. De là on le prend presque en suivant la ligne de côte, mais sur un azimut précis qui nous permet de rapporter la balise.

CP23 est à côté d'une mare sur le plateau. Depuis CP22 on remonte droit dans le bois jusqu'au chemin qu'on va suivre vers l'ouest.

De CP23 on essaie de rejoindre CP24 en prenant le sentier qui descend droit dans les bois. Sur la fin le sentier disparait nous obligeant à terminer ça version sanglier. Une fois en bas ce n'est pas terminé. On traverse la zone construite puis de l'autre côté, en l'absence de chemin, on décide de rejouer aux sangliers en montant "dré dans l'pentu". Ok ça chauffe un peu les cuisse quand même et on monte jusqu'à ce qu'on retrouve le chemin à la limite du bois. De là on coupe direct pour aller chercher la balise à l'angle du bois.

Pour rejoindre CP25 on est obligé de passer sous un pont pour des raisons de sécurité, puis on remonte dans un champ pour chercher la balise. On a un peu de mal à la trouver car sur la carte elle est dans une zone "blanche" alors que sur le terrain c'est un peu boisé. Mais bon, Theo nous trouve la balise, ce qui va nous permettre de nous lancer sur la CO urbaine.

La CO Urbaine

On sort du champ et on vient se poser à un carrefour sous un lampadaire pour tracer notre enchainement de balises. Comme toujours dans ces cas là il faut définir l'ordre de ramassage et essayer de s'y tenir. Je trace rapidement sur la carte de Bolbec la progression avec une zone a confirmer dans le centre ville de Bolbec, et on repart.

Sur cette carte les n° de balises changent (de poste 1 à poste 17). Le poste 6 et le poste 8 ne posent aucun soucis. Le poste 13 nous oblige a traverser une résidence dont il nous faudra entrebailler la porte pour ressortir, puis on enchaine encore facilement le poste 9 et le poste 10.



On a ensuite un enchainement de 7 postes dans le centre ville, mais quand on arrive sur le poste 11, on ne trouve rien. On a beau faire les 2 ruelles où elle pourrait être, il n'y a plus de balise. Tant pis on passe au poste 3 et là encore pendant qu'on monte vers la balise, une équipe descend en nous indiquant qu'il n'y a plus que la ficelle, mais plus de balise. On fait demi tour pour aller chercher le poste 5 sur laquelle il n'y a plus que la pince. Bon au moins celle là on peut la poinçonner, mais dans le doute on retourne vérifier à la 3 au cas où il y aurait quand même la pince au bout de la ficelle (mais non, elle n'y est pas).

En allant vers le poste 4 on tombe sur l'organisation qui a été prévenue et qui vient remettre des pinces. Ils nous poinçonnent nos balises 11 et 3, puis on file sur la 4. Là encore plus de balise. On est plusieurs équipes à la chercher mais visiblement celle là aussi a été enlevée.

L'enchainement poste 16, poste 5, poste 1 et poste 12 va se faire sans soucis, puis on arrive au poste 7. Là on a bien lu la définition qui indique que la balise est 100m au sud du milieu du pont. Je reporte sur la carte et on ne va pas au pont mais directement là où devrait se trouver la balise. On cherche un peu mais rien. On décide de se rapprocher du pont mais pas de poste non plus. Finalement vus qu'il y a au moins 20 personnes qui jardinent, on préfère abandonner. Je suis pourtant certain qu'on était au bon endroit. On apprendra au bivouac que la balise était bien là où on pensait mais simplement un peu plus loin dans le bois, de l'autre côté d'une cloture. On a pas été assez loin en fait. Dommage, c'est notre première vraie balise manquante.

Le poste 14 et le poste 2 tombent facilement puis nous arrivons enfin au bivouac de la mi-course.

Le bivouac

On arrive et on présente nos cartons de pointage. On les informe des balises manquantes en ville (mais ils sont au courant) et il y a un truc autour d'une balise 17 qu'ils doivent nous poinçonner mais là on a pas tout compris... Enfin au final seule la fameuse balise mystère n°7 de la spéciale urbaine est manquante. Pas trop mal pour l'instant.



On récupère le second road book
- La page 1 du second Road Book
- La page 2 du second Road Book

Là pas de report en azimut distance, mais une recopie d'après une carte mère. Je positionne les postes au plus juste pendant que Theo nous alimente en Coca. Ca fait du bien. On nous propose aussi des merguez... Perso je décline la proposition, Raoul fait de même, et seul Theo commence à refaire le plein d'énergie.



Le report est rapide, et je profite qu'on soit à l'abris dans un hangar pour me changer. En fait j'enfile le maillot Craft, puis je remet le maillot Akammak par dessus puis le coupe vent. Il ne fait pas encore assez froid pour sortir la gore tex.

Je n'ai pas noté combien de temps on est restés au bivouac mais on a essayé de ne pas trop trainer car plus on attend, plus il est difficile de repartir.

Seconde partie de course

Changement de carte. Voici la seconde carte avec notre tracé

Le redemarrage doit nous amener rapidement vers une spéciale de CO sur carte IOF au 1/5000. Le bivouac est dans une friche industrielle composée de très longs batiments. Pour quitter la friche, il y a de la rubalise qu'on doit suivre. On respecte donc les consignes, on longe un long batiment, puis au bout la rubalise nous fait passer dans un très étroit passage entre le côté du batiment et un muret. On continue de suivre la rubalise, on tourne derrière le batiment qu'on continue de longer cherchant l'endroit par où ils veulent nous faire sortir. On longe, on longe, encore, puis d'un seul coup ça tourne à gauche et on se retrouve... au bivouac ! ! !

Les bénévole nous demandent si on arrive (surpris de nous voir déboucher de là). On leur dit que non et qu'on a fait que suivre la rubalise. La ils sont un poil mort de rire et nous expliquent qu'on a pas fait attention mais que avant de tourner derrière le batiment il y avait un passage qu'on a du louper. Du coup on a fait tout le tour pour rien... Et voilà comment perdre 5mn.



Ok ! On recommence à longer le batiment et cette fois ci on trouve le passage pour la sortie. On grimpe dans le bois et on va chercher le CP1

La spéciale de CO

Ensuite on va attaquer la spéciale de CO que vous pouvez suivre sur la carte avec notre tracé

En calant la carte on décide de sortir de la spéciale de CO par le CP2. Pour avoir une progression logique, de faire une progression CP8-CP7-CP4-CP3-CP6-CP5-CP2.

Pour aller sur CP8, on quitte CP1 par l'est puis on longe les usines avant d'arriver à l'entrée de la forêt. Là je suis tout de suite plus à l'aise avec une vraie carte de CO qu'avec la carte IGN. Depuis l'angle de la foret, on trouve le sentier qui monte dans le bois et à la première intersection, on prend à droite. une fois en haut la dépression est facile à trouver.

Un sentier nous mènent directement sur CP7 où on a juste à trouver le trou, puis pour CP4 on doit se faire un court azimut plein bois pour trouver le rentrant. On sort plein est pour aller rechercher le large chemin qui va nous permettre de rejoindre CP3.

On descend droit dans le bois jusqu'au fond du vallon, puis on longe la zone dégagée jusqu'au chemin qui remonte vers CP6 qu'on va chercher pour finir avec un petit azimut. Pour CP5, on suit le sentier en lisière de foret puis arrivé à l'intersection avec le sentier qui descend, Theo et Raoul font la petite boucle pour récupérer le poste pendant que je les attends un peu plus loin le temps de finaliser l'itinéraire de sortie de la CO.

L'accès à CP2 se fait en continuant le sentier presque jusqu'à la ravine, puis en remontant au nord à la lisière bois/ravine. La balise est juste dans le fond.

Fin de la CO. Sur celle là on s'est réellement promené, et il faut dire que ça fait toujours plaisir quand tout se passe comme prévu.

Retour sur la carte IGN

Le CP9 est assez loin, et on a pensé un moment couper à travers champs sauf que plusieurs sont déjà en culture, alors on est réglo et on préfère contourner. Sur la fin on confond l'angle de la foret avec un bosquet et du coup on entre trop tôt dans le dévers. Heureusement on corrige rapidement notre petite erreur. De là pour aller sur CP10 on descend tout le vallon et en l'absence de chemin pour remonter on rejoue aux sangliers. Arrivés en haut, on voit la haie d'arbre sur notre droite. La balise est juste au bout.

CP11 est pris en suivant des routes puis en contounant un petit bois et pour CP12, pour ne pas traverser la zone interdite, on avait prévu de prendre un sentier passant près de la ferme, sauf qu'il n'existe pas. Comme le champ n'est pas cultivé, on décide de traverser, mais à mi chemin on se retrouve face à une parcelle cultivée qu'il nous faut contourner.



Le passage sous la départementale se fait via un petit tunnel (sec, c'est la différence avec le raid 28 où il y aurait eu 30cm d'eau glacée)



Pour CP13, on continue plein champ (non cultivé) jusqu'à la petite route qui va sur la ferme où se trouve la mare.

CP14 est pris en suivant des chemins, puis pour CP15 on décide de contourner par le bas pour ne pas avoir a remonter puis ensuite devoir redescendre chercher la balise puis remonter enore une fois. L'intérêt d'être passé par le bas c'est qu'on a un beau point d'attaque et qu'avec un azimut précis on arrive pile sur le poste. Vu où il était je ne suis pas certain d'avoir fait mieux en passant par le haut.

CP16 va nous poser des soucis.



On remonte par les chemins, mais on ne trouve pas le chemin vers l'est où se trouve la balise. On se décide à couper plein bois pour essayer de croiser le chemin mais rien et on arrive de l'autre côté de la foret. On se cale sur le champs et on vient dans l'angle de la foret. il nous faudra 2 séances de ratissage dont une avec une autre équipe pour réussir à finalement la trouver. On pourra dire qu'elle nous en a fait baver celle là.

On rejoint CP17 en longeant la lisière du bois puis en prenant un azimut sur le poste, mais qui nous demande de traverser une zone de débardage sur laquelle on va s'appuyer, et CP18 est attaquée d'abord en restant sur la ligne de côté, puis en s'appuyant sur un petit chemin juste sous la grotte. Encore une fois le flair de Theo va jouer à plein.

Pour CP19 j'avais dans l'idée de passer par le nord pour prendre le chemin et puis la descente où se trouve la balise, mais on a voulu jouer les malins et on a coupé par le sud. La progression jusqu'aux maisons se fait bien sauf que là on est séparés de la route par une propriété (la première X blanche). La seule qui serait franchissable est gardée par une dame et son chien. Quand on lui demande si elle nous permet de passer dans son jardin pour rejoindre la route elle nous envoie proprement ballader (alors qu'elle n'avait qu'à ouvrir le portail) nous disant que c'est une propriété privée et patati et patata. On insiste pas et on essaye de contourner pour tomber dans un second cul de sac (la seconde X blanche). Fianlement, la mort dans l'âme on retourne sur mon idée initiale et on remonte contourner par le nord.



Au final on a fait une jolie boucle supplémentaire, mais surtout en y ajoutant un oeil, ça donne une tête sympa, non ?

A partir de là on va commencer une "spéciale" un peu particulière, il s'agit d'un suivi d'itinéraire en azimut distance. Pour faire simple on va enchainer 17 points en azimut distance (180°-40m poteau, puis de là 127°-60m hêtre, puis de là 72°-75m rocher, et ainsi de suite), certains correspondant à une balise à pointer (les autres n'étant que des points intermédiaires). Bien sur, si on en loupe un, on est obligé de revenir en arrière.



Après un tout petit écart sur CP20, mais qu'on trouve quand même, on va enchainer tous les autres points donc CP21, CP22 et CP23 assez facilement. Le tracé était parfois un peu sauvage mais franchement amusant.

A la sortie de la spéciale on fait une coupe directe plein champs jusqu'à CP24 situé au niveau d'une mare asséchée, puis de là, on passe sous la départementale et on prend le chemin vers CP25. En route on trouve la dernière "spéciale".

L'atelier

On arrive sur une zone délimitée par de la rubalise. C'est en fait un carré avec 5 rangées de 5 arbres. Sur certains arbres il y a une balise d'accrochée, et dans le road book, on nous a remis un plan. avec un enchainement théorique de 14 balises. En partant de la balise située sur l'arbre au milieu de la zone, il faut pointer 14 fois en essayant de prendre la bonne balise à chaque fois. Au final la trace donne ça...



Une fois les balises pointées, on repart chercher CP25 un peu plus loin sur le chemin. Les derniers postes ne sont là que pour nous permettre de rejoindre l'arrivée. CP26 et CP27 sont pris en traversant le clos Saint Antoine, puis on traverse un champ pour aller chercher CP A et on va jusque dans le fond du vallon trouver le chemin qui passe par CP B puis qui nous fait rejoindre l'arrivée.

L'arrivée

On arrive au hall qu'on avait quitté hier soir et on passe la ligne d'arrivée. Notre arrivée est notée à 7h50, soit 11h20 de course depuis le départ à 20h30 la veille.



On va présenter tous nos cartons de pointages aux bénévoles en leur expliquant les subtilités de la CO urbaine (qui sera finalement neutralisée vu le nombre de poste volés) et on file au ravitaillement d'arrivée histoire de se poser un peu et de profiter des victuailles... Il faut dire que le ravito du GTO est plutot sympa. Soupe, fromage charcuterie, fruits, bière pression (de la vraie), bref de quoi reconstituer des orienteurs épuisés.



A partir de nos reports et avec la trace GPS de Theo, j'ai reconstitué le parcours complet de l'épreuve.

Finalement la normandie ce n'est pas tout plat



Il nous faudra attendre l'arrivée de tous les participants et le décompte des balises pour avoir notre classement. Au final, la spéciale de CO de Bolbec a été entièrement neutralisée. Dommage, car à part la 7 on avait tout trouvé. Je pense qu'il aurait fallu juste neutraliser les balises volées, mais pas l'intégralité de la spéciale. Mais bon c'est comme ça donc on a le droit encore cette année à une jolie place de 6èmes.



Et voilà. Une nouvelle édition au compteur.

Franchement, même si cette année les circuits "découverte" et "abordable" ont fait le plein, je pense qu'il devrait y avoir beaucoup plus de monde sur le circuit long. Tout est réuni pour passer un agréable moment. Une distance raisonnable, beaucoup de balises, des spéciales originales, et puis bien sur une ambiance et des bénévoles vraiment sympathiques. Merci a toute l'équipe pour cette superbe organisation .

Je voudrais également remercier mes deux équipiers. Raoul (alias Franck) avec qui j'avais déjà fait ce raid il y a 3 ans, et qui a fait jouer sa polyvalence en co-orienteur et co-chercheur de balises, et la découverte de Théo (alias Jean-Robert) qui a poinçonné toute la nuit et qui a développé un flair de chasseur de balise qui nous a bien aidé à plusieurs reprises.

Merci à vous deux pour cette virée nocturne, et si un jour vous avez besoin 'un coup de main sur de l'orientation, vous savez où me trouver.



Merci à Théo, à l'organisation et à normandiecourseapied.com pour les photos de ce récit



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