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Le CR de l'épreuve


Le CR de l'épreuve par la Sauterelle

Bonjour

Ayant loupé bêtement une course avec Michel à Pâques, je voulais prendre ma revanche à la Pentecôte, alors pas de problème quand Michel me propose un trail de 32 km dans l'Orne. Une semaine après mon ultra marathon et avant deux week-end avec des courses objectifs, je ne voulais pas faire la course à fond. J'avais décidé de me caler sur le rythme de Michel et de faire une sortie longue.

Levé dimanche à 9h30, petit-déjeuner avec muesli et biscotte a la confiture, préparation des affaires et de la poche à eau. N'ayant pas ce que je veux sous la main, je mélange un orangina avec de l'eau :-). Je pars pour le rendez-vous. J'arrive en avance et je vous quelqu'un qui me fait coucou de la main en garant sa voiture. Présentation, et c'est parti gentiment pour la course. On discute du raid 28 (il est près a la refaire), du marathon du médoc, de la course, du Verdon…

On arrive dans le village de Radon (entre Alençon et Medavy) et des flèches nous indiquent le départ. On se gare sur un terrain de foot à deux pas du départ. On récupère nos dossard et un exemplaire d'endurance que j'avais déjà. Etant on avance, on traîne près de la voiture. Mais avec cette voiture, on se s'ennuie pas. Avant le départ, trois coureurs nous ont posé des questions. C'est vrai que la voiture de Michel n'est pas banale : c'est une chrysler PT Cruiser (taille d'un Scenic mais avec un look d'enfer qui ne passe pas inaperçu) : 13l au cent en ville, 200 chevaux, 2 litres, une attente de livraison infinie.

On cause, on cause mais il faut penser à se mettre en tenue à 45 minutes du départ. Je voulais tester débardeur + poche à eau pour voir si les brettelles du camel-back ne me posent pas de problèmes. Mais vu la relative fraîcheur m'a fait opter pour un tee-shirt. Je m'étire mais ne trottine pas. Un dernier pipi et c'est le départ.

Nous sommes 183 trailers qui s'élancent pour cette première. Je pars tranquillement et rattrape Michel parti devant moi. Je reste à coté de lui dans la traversée du village sur herbe puis sur route. La première montée est sur route. Je suis enfermé et cela me démange de doubler mais non, je reste à coté de Michel. On quitte la route pour de larges chemins en foret. De nombreuses machines ont laissées plein d'ornières alors il faut faire attention où l'on mets les pieds. Je profite de la course pour travailler ma marche rapide dans les faux-plats montants. Quand Michel court, je vais moins vite mais dès qu'il marche, je le rattrape.

Je ma dégourdis les jambes dans une descente où je double une dizaine de coureurs. En descendant à fond, je suis par moment limite sur ces mauvais chemins. Je marche et attends. Un peu plus loin, une descente plus longue où je me tords légèrement la cheville. Je décide de ma calmer, il serait dommage de se blesser sur cette course. Je traverse une rivière, coupe le parcours et attends Michel qui est descendu prudemment. Je reste avec lui et regarde sa foulée bruyante. Je n'arrive pas à trouver ce qui ne va pas.

Au bout d'une longue allée forestière en faux-plat montant, un bon coup de cul. Je l'attaque tranquille en marchant puis je le monte en sprintant, au sommet mon cardio indique 176. Je récupère en marchant. Quand Michel me rejoint, je continue à marcher. Je vais à peine moins vite que lui dans ce faux-plat.

Premier ravitaillement (km8), quelques quartiers d'orange, un gobelet d'eau et je repars bien après Michel (48 minutes de course). Une accélération me permet de le rattraper à l'entrée d'une longue ligne droite en montagne russe. Je prends la même technique que Michel, course sur le plat et en descente, marche en montée. Dans une de ces montées, un coureur nous passe en courant, cette fois, la pente me permettra de la suivre en marchant, satisfaction personnelle.

On passe au 10km en 59 minutes environ. Enfin, on change de direction et on prends une descente avec quelques passages difficiles. A nouveau de larges chemins. Dans une autre descente facile, j'utilise la technique des petits-pas de plus en plus fréquents. Cela permet de descendre avec beaucoup de sécurité sans brusque les jambes. Je marche pour attendre. Un peu plus loin, je fais un arrêt pipi et rejoint Michel par une accélération.

Passage plus agréable au 15ème km (1h24) près d'un étang. Un passage en montée plus franche. Je passe la partie la plus dure à fond. J'ai un sentiment de puissance très agréable. On retrouve les dernières grandes allées pour rejoindre le second ravitaillement. Je mange quelques abricots secs, remplis mon camel-back et repars bien après Michel. Les abricots ne passent pas très bien mais le passage en descente me permet de rejoindre l'échappé. Je suis Michel dans une partie de sentiers plus agréable. J' m'échappe dans quelques descentes quand la pente m'attire.

On arrive au pied d'une montée de 100 mètres de dénivelé où tout le monde marche, sauf moi. Je l'attaque à fond mais la côte est plus longue que je ne l'avais pensé alors je coupe mon effort (172) et marche. Au bout de quelques instants, je repars en courant jusqu'au somment et je ne faiblis pas. J'atteins les 182 pulsations ce qui ne m'est pas arrivé depuis longtemps à part mauvaise indication du cardio. La marche me permet de faire partir l'acide lactique de mes jambes. Je marche longtemps et vois tous les coureurs qui étaient avec nous au pied de la bosse me passaient mais toujours pas de Michel. je pense à la blessure mais le passage ne comportait pas de difficulté particulière. Enfin, je le vois arrivé. Il m'explique son problème. M'étant refroidi, je décide de finir à mon rythme et de l'attendre à l'arrivée.

J'effectue la descente qui suit à fond, en prenant au plus cours. Sympa, les spectateurs s'écartent à mon passage et doivent trouver que je descends bien vite. Arrivé au troisième ravitaillement (25 km). Un peu de banane et de l'eau et c'est reparti. Passage sur un pont puis plus loin, sous un pont, les pieds dans l'eau. Je fais la fin de parcours au seuil et double pas mal de coureurs. J'arrive assez fatigué par mon effort final en 3 heures une minutes et des poussières. Je récupère un tee-shirt et vais me changer dans la belle auto. J'écoute le speaker annoncé les arrivés des concurrents mais toujours pas d'arrivée. Muni de mon appareil photo, je rejoins la ligne d'arrivée et attends mon homme en jaune. Il arrive tranquillement et me raconte sa fin de course. On retourne à la voiture. Je m'étire pendant qu'il se change. Dernier ravitaillement et on quitte Radon.

On parle de la course, des brocantes, de la corrida de Houilles... une bouteille d'eau à portée de main. Arrivé à Vernouillet, je décharge mes affaires, dis "j'espère que je n'ai rien oublié", et dit à bientôt à Michel. j'espère le revoir lors de son séjour à Megève. Je déballe mes affaires à la recherche de mes lunettes de vues que j'ai oubliées dans le vide poche passager. Quelle linotte ! Heureusement, Myriam s'en rendra compte le lendemain et j'ai retrouvé mes chères lunettes.

Lundi matin, footing avec le chien de mes grands-parents, ce n'est pas la grande forme mais je n'ai aucune douleur. Repos l'après-midi devant le tennis. Mardi matin, autre footing, cela va bien. Retour dans ma chère Haute-Savoie. Le centre du monde, cela va bien quelques jours mais je préfère mes montagnes.

Conclusion : rencontre avec un animal bien sympathique et sa voiture.

Une sortie complète : sortie longue, résistance dure en cote, travail en descente, seuil, marche rapide, footing.

Course très bien organisée avec un parcours roulant, qui pourrait être mieux dans sa première partie.

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